Encéphalopathie chronique post-traumatique des boxeurs
L’encéphalopathie chronique post-traumatique des boxeurs a été décrite pour la première fois par Martland en 1928, puis par Jedlinski en 1971 sous le terme d’encéphalopathie pugilistique. Elle associe de façon variable une détérioration intellectuelle avec troubles de la mémoire pouvant aller jusqu’à la démence, un syndrome extrapyramidal, des troubles de la coordination motrice. Les études faites chez les boxeurs professionnels permettent de faire la relation entre les différents facteurs de risque et cette encéphalopathie : répétition des traumatismes plus ou moins sévères, absence de repos entre les combats, trop grand nombre de combats par année, carrière longue. A l’arrêt de la carrière, l’examen neurologique est le plus souvent normal.
Emmanuel-Alain Cabanis et al, in Bulletin de l’Académie nationale de médecine, oct n°7, tome 194, 2010.
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