Électromyogramme de surface (EMG)
L’EMG de surface désigne les techniques d’enregistrement non invasives du signal myoélectrique et les méthodes de traitement et d’analyse qui leur sont associées (Hogrel, 2006). En contraction volontaire, le signal enregistré correspond à la sommation asynchrone temporelle et spatiale des trains de potentiels d’action des unités motrices activées (Hogrel, 2006). Le potentiel d’action de chaque unité motrice rend lui-même compte de la somme des potentiels d’action des fibres simples la composant. En contraction évoquée par stimulation électrique ou mécanique, il s’agit d’une sommation synchrone.
Rôle de l’EMG de surface
L’EMG de surface permet d’explorer les adaptations du système neuromusculaire au cours d’un effort pour observer le recrutement croissant des unités motrices (recrutement intra-musculaire) mais également le recrutement d’autres muscles (recrutement intermusculaire). Une autre adaptation très répandue est l’étude de la fatigabilité, dans le but d’analyser les modifications de la réponse neuromusculaire induite par un exercice donné, selon les conditions de contraction (statique ou dynamique), l’intensité de la tâche (maximale ou sous-maximale) et enfin la durée de l’effort (brève ou prolongée).
L’EMG de surface est très communément appliqué en physiologie du sport pour observer et quantifier la plasticité du système neuromusculaire en fonction des modifications induites par un exercice ponctuel ou un entraînement programmé sur plusieurs semaines. Elle s’avère également très utile pour comprendre la physiologie du mouvement artistique, musique, danse, cirque etc. Son utilisation en neurophysiologie clinique demeure en revanche assez marginale pour des applications diagnostiques ou de suivi des pathologies.
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