Courses de chevaux
Les courses de chevaux, dont l’origine remonte à l’antiquité la plus reculée, étaient fort en honneur chez les Grecs, où elles furent introduites, dans les jeux Olympiques, vers la 85° olympiades. Plus tard, et à l’imitation des Grecs, les Romains firent entrer aussi les courses dans leurs réjouissances publiques. Chez ceux-ci, la course consistait à faire sept fois le tour du cirque, les chevaux étaient attelés à des chars légers, et rencontraient, à un certain endroit du trajet qu’ils avaient à parcourir, des bornes placées de telle sorte que le conducteur devait faire preuve d’une adresse extrême pour empêcher son char de s’accrocher et d’être mis en pièces. Par suite d’une justice distributive au moins singulière, le cheval vainqueur était souvent immolé au dieu Mars. ; il est vrai que son propriétaire était comblé de présents, et de récompenses. A la suite de la décadence de l’empire romain et durant tout le moyen âge, les courses de chevaux tombèrent dans un oubli complet, et on ne les vit reparaitre en partie qu’à l’Europe se montra si friande au temps de la Renaissance. De nos jours, les Anglais, sous le couvert de l’amélioration de la race chevaline, ont remis à l’honneur ce divertissement, dont ils sont réellement idolâtres, et qui a pris chez un caractère véritablement national. La France les a imités sons ce rapport, et depuis 1807, époque où Napoléon institua les premières courses publiques de chevaux, elles ont prix chez nous un grand développement. Notre grand prix de la ville de Paris, qui est couru chaque année et dont la valeur de 100 000 francs, n ‘attire guère moins de monde à l’hippodrome de Longchamps que n’entraîne à Epsom le fameux derby anglais.
Dictionnaire pittoresque et historique du théâtre d‘Arthur Pougin, 1885
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