Cordace
L’une des trois danses théâtrales des grecs ; elle était réservée à la comédie. C’était une danse burlesque, dont la liberté allait jusqu’à l’obscénité. « Une tête chauve, dit Charles Magnin, une face rubiconde, l’obésité d’une panse arrondie, des jambes vacillantes, toutes les suites ridicules de la gourmandise et des excès bachiques produisent un type grotesque qui s’idéalisa dans le Silène et plus tard dans le parasite. La vieille femme adonnée au vin, avant d’être admise dans les pièces de Phrynicus, eut un rôle dans le cordace ; et comme l’ivresse éteint toute pudeur, cette danse dut se montrer souvent grossièrement impudique. La luxure, l’ivrognerie et le cordace demeurèrent des idées, pour ainsi dire, inséparables. »
Dictionnaire pittoresque et historique du théâtre d‘Arthur Pougin, 1885
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