Concours

Epreuve devant un jury

Assemblée de musiciens et de connaisseurs autorisée, dans laquelle une place vacante de maître de chapelle, de violoniste, etc., est emportée à la pluralité des suffrages par le concurrent le plus habile.
Dictionnaire de musique, Léon et Marie Escudier, 1872

 

Le théâtre donne lieu à différentes espèces de concours. Il arrive parfois qu’un concours est ouvert, à des certaines conditions déterminées, pour la composition d’une œuvre dramatique ou lyrique. C’est ainsi qu’en 1864 l’État ouvrit un concours pour la composition d’un opéra en trois actes destiné au Théâtre-Lyrique, concours auquel ne pouvaient prendre part que les compositeurs ayant obtenu le grand prix de Rome et qui n’avaient eu encore aucun ouvrage représenté. C’est M. Barthe qui l’emporta, et son opéra, la Fiancée d’Abydos, fut joué l’année suivante. C’est encore ainsi qu’en 1867 un triple concours fut ouvert pour la composition de trois ouvrages destinés à l’Opéra, à l’Opéra-Comique et au Théâtre-Lyrique ; les vainqueurs furent cette fois MM. Eugène Diaz (la Coupe du roi de Thulé), Ch. Lenepveu (le Florentin) et J. Philipot (le Magnifique). On sait qu’un concourt qui prend le nom de concours Cressent, du nom de son fondateur, est ouvert tous les trois ans pour la composition d’un opéra qui doit ans pour la composition d’un opéra qui doit être représenté sur un des théâtres de Paris. La ville de Paris, de son côté, ouvre tous les deux ans un concours pour la composition d’une grande œuvre symphonique et chorale, et l’œuvre couronnée est exécutée publiquement. Nos grands théâtres lyriques ouvrent aussi des concours pour remplir les vacances qui se produisent dans le personnel de l’orchestre ou des chœurs. Lorsqu’une place est vacante, la direction fait connaître par les journaux le jour et l’heure du concours, les concurrents se font inscrire à l’administration, et un jury chargé de juger le concours fait choix de l’artiste qui lui paraît le plus capable.
Le mot concours sert encore à caractériser la participation gracieuse que prend un artiste à un spectacle ou à un concert au profit d’un autre artiste ou d’une œuvre de bienfaisance. L’affiche dit alors que la séance aura lieu « avec le concours » de tels ou tels articles nommés.
Dictionnaire pittoresque et historique du théâtre d‘Arthur Pougin, 1885

 

Nom masculin
Assemblée de musiciens et de connaisseurs autorisés, dans laquelle une place vacante de maître de chapelle, d’organiste, de violoniste, etc., est emportée, à la pluralité des suffrages, par celui qui a fait la meilleure composition, ou qui s’est distingué par la meilleure exécution.
Dictionnaire de musique moderne M. Castil-Blaze 1825


 

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