Cithare
Variété de lyre antique
Instrument de musique, s. f. Son nom lui vient de Citheron, montagne habitée par les muses. Du grec Kithara
- 1. Ancien instrument de la famille des instruments à cordes pincées ou frappées procédant de la lyre ou de la harpe. Elle avait six cordes de métal qui faisait résonner à vide les notes suivantes : sol, ré, si, sol, ré, mi.
- 2. Instrument encore usité, à cordes pincées avec les doigts. N’est pas sans rapport avec le tympanon, avec cette différence que les cordes de celui-ci sont frappées avec un plectre. Les poètes parlent souvent des citharèdes, joueurs de cithare et également chanteurs. Le cithariste fut le nom de celui qui joue de la cithare sans chanter (du grec Kithara). Ancien instrument de la famille des instruments à cordes pincées ou frappées procédant de la lyre ou de la harpe. Elle avait six cordes de métal qui faisait résonner à vide les notes suivantes : sol, ré, si, sol, ré, mi.
Dictionnaire de musique. Paul Rougnon. 1935
Nom féminin
Variété de lyre antique, dont le nom a été appliqué, dès l’époque gréco-romaine, à des instruments à cordes pincées ou frappées tout différents du type primitif, notamment à une sorte de psaltérion. Les langues modernes ont continué cette confusion en s’appropriant le même mot pour désigner le cistre et la zither (Voyez ce mot.)
Dictionnaire de musique, Michel Brenet, 1926
Ancien instrument de musique dans lequel les antiquaires prétendent retrouver la chelys inventé par Mercure. C’était une espèce de guitare de forme ovale, diminuant vers la partie où était fixé le manche qui était droit et surmonté d’un chevillier recourbé au dedans et légèrement incliné de côté.
Dictionnaire de musique, Léon et Marie Escudier, 1872
Lyre grecque, Cithara, s’appuyant sur la poitrine et se jouant avec les deux mains, tandis que la lyre ne se jouait que d’une main ; la cithare a, de plus, un tire-cordes en forme de boite sonore pour renforcer le son ; elle a cinq, six et jusqu’à sept cordes. Au VIIe siècle, différents auteurs confondirent la cithare alors en usage avec la rote ou avec le psaltérion avant la forme du delta grec. A cette époque Isidore de Séville assure que la seule différence existait dans le corps sonore qui se trouvait au pied des cordes dans la cithare. A vrai dire, la cithare n’était qu’un jeu de cordes placées sur un châssis avec ou sans corps sonore ; tandis que le psaltérion possédait des cordes métalliques placées sur une table creuse, percée souvent d’ouïes. La cithare était touchée par le plectum ou simplement pincée par les doigts. Il ne faut pas la confondre avec la cithare moderne (Voyez ce mot).
Dictionnaire des instruments de musique, Albert Jacquot 1886
Ancien instrument de musique à cordes. On le trouve constamment cité dans les poètes grecs et latins ; malheureusement, chez ceux-ci ce terme est souvent employé comme synonyme de lyre, de barbiton, de chelys, de phormynx, etc. Notre figure 261 montre une cithare du XVII° siècle de la riche collection Achille Jubinal.
Dictionnaire de l’art, de la curiosité et du bibelot
Ernest Bosc, Paris, Librairie de Firmin-Didot et Cie, 1883
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