Cistre
Nom masculin
Instrument à cordes pincées et à manche, connu depuis le moyen âge et qui fut en vogue aux XVIIe siècle et XVIIIe siècle. Il se distinguait du luth, de la guitare, de la mandoline et de leurs dérivés par la forme de la caisse, qui était à dos plat avec des éclisses dont la hauteur allait en décroissant de la naissance du manche à l’extrémité du cordier. Le Cistre français était ordinairement monté de 4 cordes doubles, le Cistre italien de 6 à 10 cordes doubles, que l’on griffait à l’aide d’un bec de plume. Leur accord variait selon l’époque et le lieu. On a construit au XVIIIe siècle quelques Cistres téhorbés ou archicistres avec un double chevillier.
Dictionnaire de musique, Michel Brenet, 1926
Instrument ancien qui tenait du luth et de la guitare, il avait un corps sonore plat, de forme ovale, sans courbure du luth, les cordes étaient en métal.
Dictionnaire de musique, Léon et Marie Escudier, 1872
Nom masculin
Instrument à cordes pincées et à manche, connu depuis le moyen âge et qui fut en vogue aux XVIIe siècle et XVIIIe siècle. Il se distinguait du luth, de la guitare, de la mandoline et de leurs dérivés par la forme de la caisse, qui était à dos plat avec des éclisses dont la hauteur allait en décroissant de la naissance du manche à l’extrémité du cordier. Le Cistre français était ordinairement monté de 4 cordes doubles, le Cistre italien de 6 à 10 cordes doubles, que l’on griffait à l’aide d’un bec de plume. Leur accord variait selon l’époque et le lieu. On a construit au XVIIIe siècle quelques Cistres téhorbés ou archicistres avec un double chevillier.
Dictionnaire de musique, Michel Brenet, 1926
Instrument ancien qui tenait du luth et de la guitare, il avait un corps sonore plat, de forme ovale, sans courbure du luth, les cordes étaient en métal.
Dictionnaire de musique, Léon et Marie Escudier, 1872
Sorte de luth à fond plat et à table ovoïde ou piriforme. Cet instrument ne date que du XVIe siècle. On l’appelait aussi cithre ou cittre, par corruption du mot cithare ; c’est, en réalité, une variété de la citole. Un exemplaire de cistre anglais, du XVIIIe siècle, se voit sous le no 185 au Musée du Conservatoire de musique de Paris. On le jouait avec une plume. Le cistre a une forme particulière, dit M. Gustave Chouquet, dans le catalogue du Musée du Conservatoire national de musique (page 36).. « La largeur de ses éclisses va toujours en diminuant depuis la partie du fond à laquelle s’adapte le manche divisé en dix-huit touches, jusqu’à l’autre extrémité où s’attache le cordier. Les cordes sont généralement en laiton et se pincent avec un petit bout de plume, comme celles de la mandore et de la mandoline. Le nombre en a varié on en mettait d’ordinaire quatre rangs aux cistres français et trois de ces rangs avaient chacun trois cordes à unisson, tandis que l’autre rang n’en avait que deux. Ces quatre chœurs de cordes s’accordaient ainsi : ré (clef de sol, deuxième, ligne), qui était la chanterelle ut, sol, la. Les Italiens mettaient le plus souvent six doubles cordes à leurs cistres ; quelquefois aussi ils montaient cet instrument de neuf ou dix rangs de cordes doubles, Voici, (d’après le- P. Mersenne, l’accord du cistre à six rang de cordes : la (clef d’ut, deuxième ligne) sol,- ut mi fa, ré. L’instrument avait toujours une étendue de trois octaves. La largeur des éclisses allait en diminuant depuis le manche, partagé en dix-huit cases, jusqu’au bas de l’instrument. On peut voir au Musée du Conservatoire de Paris, des cistres fort curieux, catalogués aux numéros 250 à 261.
Dictionnaire des instruments de musique, Albert Jacquot 1886
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