Chevalier Lubin (Le)
Opéra-comique en un acte, paroles de MM. V. Perrot et Michel Carré, musique de M. Adrien Boieldieu, représenté aux fantaisies-Parisiennes le 23 mai 1866. LA pièce est agréable ? La comtesse Rosine est rebelle aux feux dont le chevalier de Simiane brûle pour elle. Apprenant qu’il doit s’introduire chez elle, elle confie la surveillance de son parc à son nouveau jardinier. Mais sous les habits de Lubin s’est caché le chevalier. Il y a plusieurs scènes épisodiques de travestissements assez ingénieuses. La partition débute par une jolie ouverture. On a distingué l’air du marquis, dont l’accompagnement concertant produit un bon effet ; le duo de Rosine et du marquis, sur un mouvement de valse élégant ; l’air du jardinier ; le cantabile de Rosine, dont l’allégro est aussi une valse mélodieuse ; le trio : il croit rêver sans doute, et les couplets bachiques en duo et dans le style de Lulli. L’instrumentation dénote pas sa souplesse la main exercée et les bonnes études du fils de Boieldieu. Ce joli ouvrage a été interprété par Arsandaux, Gourdon et Mlle Arnaud.
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