Chant sur le livre
Anciennement, chant à plusieurs parties vocales, usités dans les églises catholiques, et qui consistait en une harmonisation improvisées, en lisant, par les chantres, sur le plain-chant écrit sur le livre placé dans le chœur au lutrin. Les Italiens appelaient ce procédé : contrappunto alla mente ; contrepoint dans le sens de chant placé au-dessus ou au-dessous d’un autre chant et s’accordant avec lui. Cette expression prenait le sens de chant imaginé par les chantres. Cet usage fut ensuite abandonné.
Dictionnaire de musique, J.-J. Rousseau, 1767
Plain-chant ou contre-point à quatre partie, que les musiciens composent et chantent impromptu sur une seul : savoir, le livre de choeur qui est au lutrin ; en sorte qu’excepté la partie notée, qu’on met ordinairement à la taille, les musiciens affectés aux trois autres parties n’ont que celle-là pour guide, et composent chacun la leur en chantant.
Le chant sur le livre demande beaucoup de science, d’habitude et d’oreille dans ceux qui l’exécutent, d’autant plus qu’il n’est pas toujours aisé de rapporter les tons du plain-chant à ceux de notre musique. Cependant il y a des musiciens d’église si versés dans cette sorte de chant, qu’ils y commencent et poursuivent même des fugues, quand le sujet en peut comporter, sans confondre et croiser les parties, ni faire de faute dans l’harmonie.
Dictionnaire 1935, harmonie
Plain-chant ou contre-point à quatre parties, que les musiciens composent et chantent impromptu sur une seule, savoir, le livre de choeur qui est au lutrin ; en sorte qu’excepté la partie notée, qu’on met ordinairement au ténor, les musiciens affectés au trois autres parties n’ont que celle-là pour guide, et composent chacun la leur en chantant.
Dictionnaire de musique, Léon et Marie Escudier, 1872
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