Canteloube J.
Ce que Séverac est au Languedoc, J. Canteloube de Malaret l’est au Quercy, et ses chants d’Auvergne constituent l’exemple le plus probant de ce qu’un musicien-né peut demander au folklore. J. –Canteloube (né en 1879 à Annonay) a passé par la Schola et a été l’élève de Vincent d’Indy. Faut-il voir dans cette formation la cause qui fit de Canteloube le musicien régionaliste par excellence ? Comme Séverax et plus encore peut être, il a, en tout cas, tiré de l’inspiration terrienne la substance même de ses ouvrages : au théâtre, le Mas (Opéra, 1929) et Vercingétorix (Opéta, 1933) ; au concert, l’Arada, les Chants d’Auvergne, le Triptyque. On lui doit outre la publication de recueils de Chants populaires de haute Auvergne et de haut Quercy. Des pièces comme le Baïlero, Fiolaire (Chants d’Auvergne), comme les Lauriers (dont la deuxième mouvement est un hommage à Séverac) sont parmi les plus originales et les meilleurs de ce temps.
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