Busoni (Ferruccio)
Pianiste, compositeur, pédagogue né le 1er avril 1866 à Empoli, près de Florence et mort à Berlin en 1924. Ces parents l’avait qualifié d’une kyrielle de prénoms emblématiques : Dante, Michelangelo, Benvenuto. Le père, fantasque, était clarinettiste professionnel, et la mère, dévote, pianiste amateur de haut vol ; lui, italien ; elle, allemande. « je pense dira Busoni et j’écris en Allemand, amis je rêve en italien » Une devise qui pourrait s’appliquer à ses quatre opéras, dont il rédigea lui-même les livrets dans sa langue de Goethe, même s’il s’agit de sujets empruntés à la commedia dell’arte (Arlecchino) ou au théâtre de Carlo Gozzi (Urandot) ; mais dont la musique retenait la leçon de clarté et d’élégance du dernier Verdi, celui e Falstaff.
Compositeur inclassable
Pianiste virtuose
C’est sa mère et son grand-père maternel qui se chargera de sa première éducation musicale, il pourra ainsi donner son premier concert à Trieste à l’âge de 7 ans. Doué autant pour l’interprétation que pour la composition. Après avoir parfait sa formation en étudiant à Graz chez Wilhelm Mayer, il commence une carrière de virtuose. A 17 ans il reçoit le titre de membre de l’Accademia Filarmonica de Bologne.
Il s’installe à Vienne mais ces première compositions sont mal reçus et il a des difficultés pour faire jouer ces œuvres, aussi il va reprendre son activité de concertistes. Il va faire connaissance avec Gerda sa future épouse suédoise. A Saint Pétesbourg il remporte en 1890 le premier concours Anton Rubinstein (composition) avec sa première sonate pour piano et violon et son Konzertstück op. 31 pour piano et orchestre. Il va devenir professeur au conservatoire de Moscou, puis au New England Conservatory de Boston. Il va passer 3 ans aux Etats-Unis, où il va continuer sa carrière d’interprète et de compositeur, il va ainsi travailler des compositions comme le Poème pour orchestre op.32, le deuxième quatuor à cordes. Il va en 1894 s’installer à Berlin, où il va demeurer jusqu’en 1914. Le Grand Duc l’invite à diriger en 1900 et 1901 une classe de maîtrise pianistique à Weimar. Il va avoir également une activité de chef d’orchestre, il fonde en 1902 les Orchester-Abende de Berlin.
En 1906 Il écrit l’ « Esquisse d’une nouvelle esthétique de la musique ».
Œuvres principales
- Le concerto pour piano, orchestre et chœur d’hommes op.39.
- La Berceuse élégiaque op.42.
- Nocturne symphonique op.43.
- Des opéras :
- En 1912. Die Brautwahl, d’après E.T.A Hoffmann.
- En 1917. Arlecchino,
- oder die Fenster,
- Turandot
- Divertimento op.52.
- Romanza e scherzoso op.54.
- Doktor Faust (œuvre inachevée que terminera son disciple Philipp Jarnach
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