Bécarre
Nom masculin
Signe d’accident ou d’altération par lequel une note précédemment diésée ou bémolisée est ramenée à son état naturel. Le double Bécarre remplit le même office à l’égard du double dièse et du double bémol. (Voyez Accident.)
Dictionnaire de musique, Michel Brenet, 1926
Ce mot signifie b carré, et se compose à peu près de deux 7 placés, l’un dans la position naturelle et l’autre dans une position inverse. L’un des trois signes accidentels qui se placent, soit à la clef d’un morceau de musique, soit dans le courant d’une section de phrase musicale. Le bécarre détruit l’effet du bémol et du dièse. Le bécarre n’a de valeur que pendant toute la durée de la mesure dans laquelle il est employé.
Ce serait commettre un non- sens musical que de poser des bécarres à la clef de début d’un morceau de musique, puisque le ton d’ut naturel comporte implicitement autant de bécarres que ce même ton a de notes pour former sa gamme. Mais Il arrive souvent que pour passer d’un ton mineur à son majeur synonyme, on arme la clef d’autant de bécarres qu’il y est nécessaire d’avoir de notes remises naturelles ou dans l’état de gamme normale. Autrefois que la figure de dièse (voyez ce mot) était inconnue, on remplaçait ce signe par celui du bécarre, l’antipode du bémol (voyez ce mot), on l’appelait aussi quelquefois b dure Le bécarre participe du dièse et dû bémol tout à la fois ; du dièse, lorsqu’on le place devant une note bémolisée, et du bémol, lorsqu’on le place devant une note dièsée.
Dictionnaire de musique, Léon et Marie Escudier, 1872
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