Basse continue
Lorsque, à la fin du XVIème siècle, à l’harmonie des voix qui avait été en usage jusqu’alors, vint se joindre le chant seul accompagné par l’orgue ou le clavecin, on écrivait sous ce chant seul une basse au-dessus de laquelle on plaçait des chiffres et certains signes qui faisaient connaître les intervalles des accords que les accompagnateurs devaient faire entendre pour soutenir le chant. On donna à cette basse le nom de basse continue. Ce fut l’origine de la science de l’harmonie. (Voir Basse donnée.)
Dictionnaire de musique, Paul Rougnon, 1935
Accompagnement du chant sur l’orgue, le piano, le clavecin, etc. destiné à remplir les vides de la basse-chantante.
Dictionnaire de musique, Charles Soullier, 1880
Ainsi est appelée parce qu’elle dure pendant toute la pièce ; son principal usage, outre celui de régler l’harmonie, est de soutenir la voix et de conserver le ton. On prétend que c’est un Ludovico Viana, dont il en reste un traité, qui, vers le commencement du dernier siècle, la mit le premier en usage.
Dictionnaire de musique, Jean-Jacques Rousseau, 1767
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