Barbitos, Barbiton

Instrument à cordes pincées

Instrument de musique

nom masculin

Instrument à cordes des anciens grecs. On en attribue. On en attribue l’invention à Alcée.
Dictionnaire de musique, Charles Soullier, 1880

 

Instrument à cordes, dont l’origine remonte à une haute antiquité ; il était beaucoup plus gros que la cithara. On ne pinçait pas les cordes longues et fortes du barbitos avec les doigts, mais avec un plectrum. On attribue l’invention de cet instrument à Trepandre ; d’après Horace, au contraire, il aurait été inventé par Alcée, et d’après Athénée par Anacréon. (E. Bosc, Dictionnaire d’archéolique)

Dictionnaire de l’art, de la curiosité et du bibelot
Ernest Bosc, Paris, Librairie de Firmin-Didot et Cie, 1883

 

C’est le nom d’un instrument à cordes des anciens Grces, dont on ne sait pas préciser positivement l’espèce. Les uns attribuent l’invention de cet instrument à Alcée, les autres à Anacréon.
Jul. Poll. IV, 59). Instrument à cordes du genre des lyres ; il était plus grand que la lyre proprement dite, et avait des cordes plus fortes (Pollux, l.c.) ; par conséquent il donnait des notes plus hautes et plus pleines que les lyres ordinaires. On se servait pour jouer du barbiton des doigts et du plectrum (Claud. Proem. ad Epith. in Nupt. Hon. et Mar. 9 ; Auson. Epigr. 44). Ainsi, cet instrument était à la lyre ce qu’est le violoncelle au violon.
Il est très probable, d’après tous ces détails, que la figure donnée ici est un authentique specimen de l’ancien barbitos. Elle est prise d’une peinture de Pompéi, où elle est placée à côté d’Apollon, et porte à terre sur un bouton proéminent, comme notre basse de viole ; elle ateint en hauteur à la moitié de la figure peinte.
Instrument à corde ancien, instrument accompagnateur des chants lesbiens.
Dictionnaire de musique, Léon et Marie Escudier, 1872

 

Instrument de grande dimension, usité autrefois en Grèce ayant une forme se rapprochant de la lyre, neuf cordes le garnissait. Les sons en étaient graves, et il se jouait avec la Pectis, mais à l’octave. Il était à la lyre ce qu’est le violoncelle au violon. Pollux dit que les cordes étaient plus grosses que celles de la lyre et qu’elles étaient faites en lin. On se servait des doigts et du plectre (Claud. Prœm, ad Epith in Nupt, Hon et Mar 9). A Pompéi, on voit encore une peinture représentant Apollon ayant à ses côtés un Barbiton : l’instrument est posé à terre., sur une petite boule, il a la moitié de la hauteur d’un homme ; on en attribue l’invention à Alcée. à Terpandre et à Anacréon.
Dictionnaire des instruments de musique, Albert Jacquot 1886 

 

Instrument antique, en usage chez les Grecs ; mais nous ne possédons aucun renseignement assez certain pour en préciser l’espèce et la forme. Les auteurs anciens ne nous ont transmis, sur ce sujet, que des opinions assez contradictoires. Selon les uns le barbiton était un perfectionnement soit du barbet ou barbud (instrument à cordes chez les Perses dont on n’a qu’une notion vague), soit du pectis, sorte de petite harpe à deux ou trois cordes, d’origine persane, et dont le diapason était assez aigu ; selon d’autres, c’était un instrument qui se jouait avec le plectrum ou même avec une sorte d’archet. Strabon classe le barbiton parmi les instruments exotiques, tandis que, selon Horace, c’était la lyre lesbienne à trois cordes dont l’invention était attribuée à Arion, et qui, par cette raison, fut appelée lyre d’Arion.

Dictionnaire de l'Académie des Beaux-Arts. Tome II
Paris, Typographie de Firmin Dido Frères, Fils et Cie, 1868


 

Imprimer

Association

Faire un don
Adhérer

Formation Médecine des arts-musique

Cursus Médecine des arts-musique