Accessoires de théâtre (Commerce des)

Le « Livre commode pour 1692 » nous apprend que le sieur Baraillon et du Creux avaient alors pour spécialité de fournir aux théâtres une partie de ce que nous appelons aujourd’hui les accessoires : masques, perruques, jarretières, barbes, etc. Les bijoutiers en faux vendaient les pierres et les perles fausses : diamants du Temple, du Médoc, d’Alençon, jargons d’Auvergne, etc.
Tout ce qui ne rentrait ni dans la catégorie du costume, ni dans celle du décor, appartenait aux accessoires. Un mémoire publié par la société de l’histoire de Paris, prouve que l’on y attachait déjà une grande importance. « La prise de Marcilly », pièce jouée vers 1631, exigeait : un bateau, des avirons, des rossignols, des coqs, des chiens, une lance, etc. « Les vendanges de Suresne », comédie de Duryer, représentée en 1635, nécessitèrent l’emploi de : une hotte de vendangeur pleine de raisins et de feuilles de vigne, deux paniers, deux échalas, une serpette ; et l’on lit en note : « En la saison du raisin, il en faut avoir cinq ou six grappes, pour la feinte ». Le théâtre devait fournir quand on jouait « L’avare » : des lunettes, un balai, une batte, une cassette, une table, une chaise, une écritoire, du papier, deux flambeaux, etc. ; et quand on jouait Les plaideurs : une échelle, un flambeau, des jetons, une batte, le col et les pattes d’un chapon, un fauteuil, des robes, des petits chiens dans un panier, un oreiller, une écritoire, etc.

Dictionnaire historique des arts, métiers et professions. Exercés depuis le 13 siècle. Alfred Franklin, E. Welter éditeur, 1906.


Médecine des arts est une marque déposée®
Copyright médecine des arts©

Médecine des Arts®    
715 chemin du quart 82000 Montauban (France)
Tél. 33 (0)563200809 Fax. 33 (0)563912811
E-mail : mda@medecine-des-arts.com
www.medecine-des-arts.com

 

 

 

Imprimer

Association

Faire un don
Adhérer

Formation Médecine des arts-musique

Cursus Médecine des arts-musique