Pariétal. Anatomie artistique. Leçon 13

Face exocrânienne
Elle est convexe et parcourue inférieurement par deux lignes courbes concentriques, les lignes courbes temporales supérieure et inférieure. La première donne attache à l’aponévrose temporale ; la deuxième, au muscle temporal. Au-dessus de la ligne courbe supérieure, la surface du pariétal est lisse, convexe, et sa partie moyenne, la plus saillante, constitue la bosse pariétale. Enfin, près du bord supérieur du pariétal, et un peu en avant de son bord postérieur, se voit le trou pariétal qui s’ouvre dans la cavité crânienne et livre passage à une veine émissaire.

Face endocrânienne
La face endocrânienne, concave, est plus profondément et plus régulièrement déprimée dans sa partie moyenne, appelée fosse pariétale. Elle est parcourue par des sillons vasculaires ramifiés, dirigés du bord inférieur vers le bord supérieur de l’os. Dans ces sillons cheminent des branches de l’artère méningée moyenne et leurs veines satellites. Le long du bord postérieur, se trouve une demi-gouttière qui se réunit à celle du pariétal opposé pour former la gouttière du sinus longitudinal supérieur. En dehors de ce sillon, le pariétal présente fréquemment des fossettes de Pacchioni analogues à celles du frontal. De son angle antéro-inférieur part une saillie oblique en haut et en arrière, la crête sylvienne, qui répond à la scissure de Sylvius.

Bords

• Le bord supérieur
  Il est dentelé, s’articule avec le bord correspondant du pariétal opposé, par la suture sagittale. En regard du trou pariétal, les dentelures sont peu saillantes, et cette partie presque rectiligne de la suture porte le nom d’obélion.
• Le bord inférieur
  Il est concave, taillé en biseau aux dépens de sa table externe, s’articule avec l’écaille du temporal.
• Le bord antérieur
  Il s’articule avec le frontal par la suture fronto-pariétale ou coronale.
• Le bord postérieur
  Il s’unit à l’écaille de l’occipital par la suture pariéto-occipitale ou lamdoïde.

Angles

• L’angle antéro-supérieur répond à l’union des sutures coronale et sagittale. Ce point de jonction est appelé bregma.
• L’angle postéro-supérieur est à l’union des sutures sagittale et lamdoïde. Ce point est appelé lambda.
• L’angle antéro-inférieur, tronqué, s’unit à la grande aile du sphénoïde par une suture qui fait partie du ptérion, c’est-à-dire de la région où s’unissent le frontal, le pariétal et la grande aile du sphénoïde.
• L’angle postéro-inférieur ou mastoïdien est également tronqué et pénètre dans l’angle formé par les portions écailleuse et mastoïdienne du temporal. Il prend part à la formation de l’astérion, c’est-à-dire du point de jonction des sutures qui relient le pariétal, l’occipital et le temporal.

Le pariétal s’articule avec cinq os : le pariétal opposé, le frontal, l’occipital, le temporal et le sphénoïde. En haut, il n’est séparé de la  peau que par l’aponévrose épicrânienne et présente, par conséquent, une grande surface à l’action des corps extérieurs : d’où la fréquence de ses fractures. Cet os loge l’artère et les veines méningées moyennes, circonstance qui expliquent pourquoi les fractures du pariétal sont, bien plus que toutes les autres, accompagnées d’épanchements sanguins entre l’os et la dure-mère.