AMPHETAMINES
| AMPHÉTAMINES | |
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| PRODUITS | A l’origine les amphétamines proviennent d’une plante connue de longue date en Chine : l’éphédra (dont l’alcaloïde principal est l’éphédrine), mais ce n’est qu’en 1930 que la première amphétamine – la benzédrine – fut synthétisée au U.S.A. La molécule psychoactive, l’amineptine conduit au maxiton captagon survector retirés du commerce. Puis les dérivés : ectasy ou 3,4 méthylène dioxymétamphétamine (MDMA) la plus fréquemment utilisée (rave party) /MDA et MDE. Initialement les amphétamines, s’utilisaient comme produits de substitution à la cocaïne. |
| MODE D'UTILISATION | Par ingestion (comprimés, capsules…) ou par voie veineuse (injection du soluté de poudre ou crystal). |
| MODE D'ACTION | Les amphétamines sont des sympathicomimétiques indirects facilitant la libération des catécholamines à partir des fibres post ganglionnaires périphériques et des vésicules synaptiques du cerveau. De plus, elles sont responsables de la libération de dopamine dans les noyaux gris centraux ; elles stimulent le largage et inhibent la recapture de la sérotonine. |
| METABOLISME | Plus par voie veineuse (spedd-freaks) poudre (ou crystal), que par ingestion, l’absorption est rapide et totale au niveau de l’estomac et du grêle et le cerveau est très rapidement et intensément atteint dans la diffusion sanguine qui suit. Dégradation hépatique – Élimination urinaire. |
| DEPENDANCE | Tolérance rapide et marquée. Dépendance physique après une longue toxicomanie, période de dépendance psychologique marquée. |
| PRINCIPAUX EFFETS | Physiologiques : au niveau du système nerveux central hyper vigilance avec insomnie, hypermnésie, nette amélioration des performances / au niveau du système nerveux autonome : mydriase, hypertension artérielle avec tachycardie, bronchodilatation… Psychologiques : expansivité, euphorie…Par voie veineuse flash à départ épigastrique extrêmement violent. Retombée dépressive qui incite à recommencer. A long terme, risque de passage paranoïaque avec actes auto ou hétéro agressifs. |
| SEVRAGE | Tolérance rapide et marquée variable selon les sujets et l’effet recherché. Dépendance psychologique forte avec possible accès dépressif au sevrage. Signes physiques de sevrage généralement discrets : myalgies, douleurs abdominales, insomnie, irritabilité. |
| METABOLITES URINAIRES | Le délai de détection est de quelques heures. Deux méthodes : Avec anticorps polyclonal et d’amphétamine pour étalon. Seuil de positivité pourl’amphétamine et les anorexigènes : 300 nanogrammes/ml. Avec anticorps monoclonal et d-métamphétamine pour étalon. Seuil de positivité pour ectasy MDA, MDE : 1000 nanogrammes/ml. |
Rédacteur Docteur Favre-Trosson
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