ALCOOL
PSYCHODYSLEPTIQUE
ALCOOL | |
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PRODUITS | Molécule naturelle issue de la fermentation des sucres dans les fruits végétaux et céréales : les sucres se transforment en éthanol sous l’action des levures. Les boissons : vin, cidre, bière, champagne. Si à la fermentation s’ajoute une distillation permettant de récupérer l’alcool par chauffage on obtient les boissons distillées : whisky, rhum, dont le degré d’alcool est beaucoup plus élevé. Le degré d’alcool d’une boisson alcoolisée étant son pourcentage volumétrique en alcool pur. |
MODE D'UTILISATION | Le plus souvent par ingestion. D’une façon générale, un verre de boisson alcoolisée correspond à 10 grammes d’alcool pur. Chaque verre consommé élève l’alcoolémie de 0,20 g/l. Taux légal d’alcoolémie : 0,5g/l soit 0,25 mg/l d’air expiré à l’éthylomètre. |
MODE D'ACTION | Accroissement de la libération de dopamine du fait du renforcement par l’alcool du contrôle exercé par les afférences GABAergiques arrivant dans l’aire tegmentaire ventrale. L’alcool provoque encore d’autres modifications sur les récepteurs glutamates (qu’il inhibe), GABA, sérotoninergiques et nicotiniques. |
METABOLISME | Absorption sans modification et en totalité dans l’estomac et le grêle. Absorption ralentie par l’ingestion concomitante de nourriture, accélérée à jeun et par les boissons gazeuses (l’alcoolémie est au maximun 30 à 60 mn à jeun). La décroissance de l’alcoolémie à vitesse constante est de 0,15 g/l/heure. Diffusion massive dans l’organisme. Diffusion globale dans les tissus. Dégradation dans le foie essentiellement par la voie principale de l’alcoodeshydrogénase. Elimination minime urines, fécès, sueur et haleine. |
DEPENDANCE | Dépendance psychologique et physiologique (2 millions de personnes en France). |
PRINCIPAUX EFFETS | L’alcool est anxiolytique, déshinibiteur, euphorisant. Ses effets sont multiples : du plaisir de boire à l’ivresse pathologique. Sa consommation chronique génère syndromes anxiodépressifs et perte de l’estime de soi. Les risques immédiats liés à la consommation portent sur la vigilance et les réflexes, amoindris, les pertes de contrôle avec actes médico-légaux, les accidents du travail ou /et de la route ; le coma éthylique et la mort sont des risques réels au-delà d’une alcoolémie de 5 g/l. A long terme, les atteintes sont multiples en particulier neuropsychiques. Noter la classique cirrhose du foie. |
SEVRAGE | En général, les symptômes apparaissent en 24 heures après l’arrêt des consommations et se calment en 1/2 heure à 1 heure avec l’ingestion de 1 à 2 verres d’alcool. Troubles neuropsychiques avec tremblements des extrémités et angoisse de mort ; irritabilité, agressivité, humeur dépressive et troubles du sommeil. Troubles neurovégétatifs : sueurs, tachycardie, hypotension ; enfin nausées avec ou sans vomissements. Complications : crises convulsives, épileptique, delirium tremens. |
METABOLITES URINAIRES | 95% de l’alcool absorbé est métabolisé par le foie ; le reste s’élimine dans les fécès, la sueur, l’haleine et les urines. Sous l’aspect médico-légal (ponction vasculaire possible) éthylurie = 0,70 alcoolémie. |
Rédacteur. Docteur Arcier, président fondateur de Médecine des arts®
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